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bulles d'eau

Simulation de l'impact des pollutions des bassins versants Hauts-Normands sur la qualité du réseau hydrographique

Autres phases

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Etude commandée par

Agence de l'eau Seine-Normandie

Réalisée par

Agence de l'eau Seine-Normandie

Contact Agence

François LAMY - Loïc GUEZENNEC

Afin de répondre aux objectifs formulés par la Directive Cadre Européenne sur l'Eau de 2000, les Agences de l'Eau doivent se doter d'outils susceptibles de participer à l'évaluation ou à la validation de la politique de gestion de la ressource en eau. L'Agence de l'Eau Seine-Normandie (AESN) a choisi d'adopter le modèle SENEQUE afin de disposer d'un nouvel outil d'aide à la décision.

Conçu par le PIREN-Seine, SENEQUE ("la Seine en équations") est un modèle biogéochimique destiné à calculer la qualité des eaux de surface du bassin de la Seine en fonction de paramètres extérieurs tels que les pressions ponctuelles ou diffuses.

Après une première phase d'évaluation du modèle et de constitution de bases de données au siège de l'AESN, la "Direction Etudes, Prospectives et Evaluations Environnementales" (DEPEE) s'est penchée sur le déploiement de SENEQUE à l'ensemble des Directions de Secteur de l'AESN.

C'est dans ce cadre de déploiement du modèle SENEQUE que ce projet a été mené, avec pour objectif d'évaluer le bien-fondé de l'implantation du modèle au sein de la Direction de Secteur Seine-Aval (DSAV) et de déterminer les modalités de son éventuel déploiement.

La première phase du projet a consisté à faire fonctionner SENEQUE sur le secteur Seine-Aval afin d'en évaluer les potentialités et d'initier son application à des problématiques locales. Cette démarche, davantage réalisée à titre exploratoire que dans le but de déboucher sur des résultats fiables et définitifs, a permis de mettre en évidence les lacunes du modèle et de proposer des pistes d'amélioration. Les dysfonctionnements strictement informatiques ont été signalés aux concepteurs de SENEQUE afin d'être corrigés dans une prochaine version du logiciel. D'autres problèmes liés à la technique d'utilisation du modèle ou relatif au mauvais état des bases de données ont pu être améliorés. Le développement d'une méthode de reconstitution des écoulements de nappe et de surface à partir de mesures de débits a ainsi permis de palier au problème d'une modélisation très approximative des débits.

Suite à cette première étape d'identification des sources d'erreur et de perfectionnement de la méthodologie, de nouvelles modélisations ont pu être menées avec cette fois-ci pour objectif d'obtenir des résultats exploitables en interne. L'essentiel des modélisations a porté sur le calcul de flux de nutriments à la mer, la hiérarchisation des pressions sur les bassins versants et l'évaluation des impacts d'aménagements ponctuels.

La faisabilité du couplage de SENEQUE avec un modèle estuarien (SIAM-3D) a également été étudiée. Celle-ci semble à l'heure actuelle difficilement réalisable en raison des nombreuses différences qui opposent ces deux modèles (incompatibilité des variables modélisées, divergence des résolutions spatiales et temporelles…).

Il ressort des différentes applications du modèle une certaine complexité d'utilisation, en dépit d'une interface claire et de l'intégration d'un logiciel SIG. Mais le principal problème reste l'incertitude sur la fiabilité des modélisations : lorsque l'on peut les comparer avec des mesures existantes, les concentrations calculées s'éloignent souvent de la réalité. Ce manque de réalisme peut aussi bien s'expliquer par le mauvais état des bases de données utilisées que par des erreurs de programmation ou une représentation approximative des processus écologiques.

Ajoutée à une utilisation parfois complexe, la fiabilité limitée du modèle rend son utilité au sein de la DSAV particulièrement discutable. L'avenir de SENEQUE à la DSAV (et à l'AESN ?) semble donc plus qu'incertain.