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bulles d'eau

Etude globale de l'aménagement de la Bassée

Autres phases

pas d'autre phase

Etude commandée par

Agence de l'eau Seine-Normandie

Réalisée par

SAFEGE - BRGM - ECOSPHERE - GREUZAT

Contact Agence

Brigitte LANCELOT

Cette étude correspond au lancement de différentes démarches par les Grands lacs de Seine (soutenues par l’État, la RIF et l'AESN) destinées à :
- étudier la faisabilité d'un ouvrage de surstockage de 55 millions de m3 dans la Bassée aval (Seine moyenne),
- étudier sa compatibilité avec d'autres usages de l'eau et du sol et notamment l'exploitation du gîte aquifère ou la restauration de zones humides,
- intégrer ce projet dans ceux du développement local en mettant l'accent sur la concertation.

Un bilan de connaissances et des attentes a été fait en 2002.

Le projet de surstockage est un des scénarios d'aménagements testé, lors d'une étude de 1998, pour diminuer les dommages liés aux crues en Île-de-France. Il est inspiré des polders du Rhin et consiste à prélever de l'eau par pompage dans la Seine afin de laisser passer la pointe de crue de l'Yonne. Une 1ère hypothèse de tracés des casiers a été proposée et différentes études complémentaires ont été lancées, en parallèle à des actions de communication et de concertation (lettre périodique, exposition et débats publics). L'ouvrage, couvrant 2300 Ha, serait constitué de 9 casiers avec des digues de 0,7 à 4,7 m de haut, . Le pompage total atteindrait 200 m3/s et se ferait à l'aide de 7 stations de pompage.

La faisabilité technique de cet ouvrage a été confirmée. Il fonctionnerait en moyenne tous les 5 à 6 ans pendant 2 à 3 semaines avec une anticipation à 4 jours de la pointe de crue de l'Yonne. Il ressort des études lancées dans le cadre de cette démarche globale:
- que ce projet modifiera peu l'occupation des sols actuel en dehors de l'emprise des digues,
- il sera sans effet sur les inondations à l'amont malgré les attentes des agriculteurs,
- son impact sur la ressource en eau souterraine sera faible.

En outre les caractéristiques fonctionnelles du projet sont insuffisantes pour assurer la restauration écologique de la plaine alluviale de la Bassée aval (là où la Seine n'inonde plus depuis sa mise au grand gabarit). Ce projet devra toutefois être accompagné de travaux dits "écologiques" : plantations adaptées aux espèces faunistiques du secteur, connexions de noues… Certains casiers feront l'objet d'inondations quasi annuelles au printemps afin de leur donner une vocation écologique en reconstituant un écosystème fonctionnel typique des zones humides.

Ce projet peut s'inscrire dans un projet de développement local fondé sur une offre de loisirs orientée vers la population locale. Son acceptation dépendra de la stratégie de sa maîtrise foncière qui doit coller aux spécificités du territoire. Il conviendra d'être vigilant pour que des mesures d'accompagnement minimisent son impact sur les milieux.

Ce projet doit être comparé à d'autres alternatives permettant de limiter le risque d'inondation à l'aval en évaluant les coûts et bénéfices. Un tel projet ne peut se faire sans être accompagné en parallèle de mesures destinées à diminuer la vulnérabilité des zones inondables et à préserver les zones d'expansion des crues.