Depuis les années 90, la montée en puissance des politiques de la nature en ville s'est accompagnée d'un regain d'intérêt pour les toitures végétalisées.
De multiples avantages écologiques sont associés à la végétalisation des toits, qu'il s'agisse de l'accueil de la biodiversité, de la rétention d'eau, du stockage de carbone... Pour préciser les recherches sur le sujet, L'Agence Régionale de la biodiversité en Ile-de-France a angagé en 2027 avec le soutien de l'agence de l'eau Seine-Normandie l'étude GROOVES (pour Green ROOfs Verified Ecosystem Services) avec l'appui du Muséum national d'histoire naturelle, du conservatoire botanique national du bassin parisien, de l'Institut d'Ecologie et des Sciences de l'Environnement.
36 toitures de typologies différentes (extensives- semi-intensives et intensives) ont fait l'objet d'analyses, via des inventaires des plantes et des invertébrés (dont les pollinisateurs) et des prélèvements de substrats, afin de mieux comprendre leur état écologique.
Après, 3 année d'étude, les premiers résultats viennent confirmer le rôle joué par les toitures végétalisées sur l'accueil de la biodiversité et la capacité à remplir des fonctions écologiques. Ils montrent aussi que ces bénéfices varient grandement entre les systèmes de végétalisation mis en place, ce qui permet de dégager quelques grandes tendances pour les concepteurs et les gestionnaires
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Les vidéos de restitution sont accessibles sur Youtube :