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Portail de Bassin

L’agence de l’eau Seine-Normandie met à disposition ses données via le portail de bassin

Données sur la qualité des eaux superficielles

L’agence de l’eau Seine-Normandie met à disposition ses données de suivi de qualité des eaux superficielles

bulles d'eau

Première estimation de la fonctionnalité piscicole du Créanton et des ses affluents

Autres phases

pas d'autre phase

Etude commandée par

Fédération de pêche de l'Yonne

Réalisée par

Fédération de pêche de l'Yonne

Contact Agence

Bastien PELLET - Clarisse COURTY

Le Créanton et ses affluents ont subit des aménagements anciens pour produire de l'énergie hydraulique et plus récemment des aménagements pour favoriser l'agriculture intensive. Le but de l'étude est de dresser un bilan complet (diagnostic réalisé en 2007) du peuplement piscicole sur le bassin versant du Créanton et de ses principaux affluents (ruisseau de Bailly, Brumance, ruisseau de Cuchot, le Linant, le Merderau et le ruisseau de Prele) ; d'identifier les facteurs limitant au développement d'un peuplement piscicole équilibré et proposer des actions qui pourraient permettre l'atteinte du bon état en 2015.

Pour ce faire, 26 stations d'études ont été mises en place sur tous les ruisseaux. Elles font l'objet d'inventaires piscicoles, d'un suivi thermique et d'une étude de la qualité de l'habitat. Sont également recensés pour chaque ruisseau les pressions anthropiques présentes ainsi qu'un bilan sur la qualité des eaux.

Les résultats au niveau de la qualité physico-chimique mettent en évidence un problème au niveau du taux de nitrates et pesticides d'origine agricole et de phosphates dont l'origine serait plus domestique. Au niveau thermique, la situation par ruisseau est contrastée, 11 stations sur 26 présentent une température estivale trop élevée qui peuvent conduire à une altération du peuplement piscicole. En terme de qualité piscicole, la diversité spécifique observée est conforme à la diversité théorique pour ce type de ruisseau avec la présence du chabot et de la lamproie de Planer. En terme de densités et de biomasse, les valeurs observées sont inférieures avec les valeurs de référence en particulier pour la truite. On observe des différences de qualité piscicole entre ruisseaux mais aussi entre les secteurs amont et aval d'un même cours d'eau. Les stations situées au niveau de la zone à truite sont les plus touchées.

L'altération de la qualité du peuplement piscicole des ruisseaux du bassin versant du Créanton est due à la dégradation physique du milieu (tous les ruisseaux) suivi de près par la rigueur de certains étiages ou des ruptures d'écoulement (Vaudevanne, Merdereau), des assecs totaux (Prêle) et une altération des eaux liée à l'activité agricole (tous) ou industriel (Créanton amont).

Caractérisation finale des réservoirs biologiques du Bassin Seine-Normandie

Autres phases

pas d'autre phase

Etude commandée par

Agence de l'eau Seine-Normandie

Réalisée par

AQUASCOP

Contact Agence

Fabrice MARTINET

La LEMA introduit un nouveau système de classement des cours d'eau. Dans la liste 1 du L 214-17 le nouveau concept de réservoir biologique (RB) est précisé. Ce tronçon de cours d'eau réservoir est potentiellement riche en zones de reproduction ou d'habitats notables et doit ensemencer les masses d'eau en risque de non atteinte du bon état écologique. Les réservoirs biologiques constituent un des fondements principaux des futurs classements des cours d'eau.

L'objectif de cette étude est dans un premier temps de proposer une liste de réservoirs biologiques potentiels. Après expertise des régions, la liste des RB se réduit aux seuls RB "pertinents". Moins de 10 % du linéaire total de cours d'eau du bassin est concerné par le classement en RB

La base de données des RB se présente sous la forme de fiches type détaillées. A chaque tronçon de cours d'eau un numéro de RB est attribué et la liste des espèces patrimoniales est constituée (salmonidés, bivalves, écrevisses autochtones ...). L'information frayères est renseignée par les brigades départementales de l'Onema.

Chaque RB pertinent doit être connecté à une masse d'eau réceptrice. Cette masse d'eau doit être de préférence en limite de bon état. Le RB doit y être réellement connecté (ou facilement connectable).

Les RB sont au départ nombreux : 790 environ. Seuls 504 RB pertinents vont être validés dans le SDAGE. Ils représentent 8 % du linéaire total des cours d'eau du bassin avec environ 5240 km linéaires. Leur pertinence est discutée et validée à plusieurs niveaux.

La carte des RB a été insérée dans le SDAGE. Cette étude sur les réservoirs biologiques est aussi une des bases essentielles de l'étude d'impact des futurs classements de cours d'eau du bassin Seine-Normandie.

Evaluation de l’eutrophisation du bassin Seine-Normandie : exploitation des listes floristiques des réseaux de surveillance DCE - Université de Metz

Autres phases

pas d'autre phase

Etude commandée par

Agence de l'eau Seine-Normandie

Réalisée par

Agence de l'eau Seine-Normandie

Contact Agence

Fabrice MARTINET

La DCE met la biologie au centre des évaluations de l'état écologiques des cours d'eau. De nombreuses données floristiques sont alors centralisées par l'Agence. Cela constitue une opportunité pour suivre le niveau réel de l'eutrophisation évaluée par les peuplements végétaux aquatiques des cours d'eau.

Ainsi les réseaux de l'Agence et des huit DREALs permettent un vrai recensement des éléments végétaux aquatiques. Il s'agit du phytoplancton d'eau douce, des diatomées (ou phytobenthos) et des macrophytes. L'objectif de l'étude est de relever les impacts de l'eutrophisation générale sur les listes floristiques de la DCE.

La forte concentration de population ainsi que les activités agricoles et industrielles au sein du bassin Seine-Normandie, conduisent à des rejets importants d'azote et de phosphore, source potentielle d'eutrophisation.

Bien qu'il s'agisse d'un phénomène multifactoriel, cette étude est restreinte à la mise en évidence d'éventuelles corrélations statistiques entre le niveau trophique et les peuplements floristiques (macrophytes, diatomées et phytoplancton).

Certaines zones caractérisées par un fort taux de nutriments voient progressivement leur peuplement se modifier avec la disparition en amont d'espèces polluo-sensibles, au profit d'espèces polluo-résistantes. Cela se traduit peu à peu par une banalisation des peuplements végétaux aquatiques.

Par ailleurs, sur la période d'étude, peu de phénomènes de prolifération et de développement d'espèces invasives sont à noter. L'eutrophisation du bassin est un fait avéré, mais ses manifestations restent encore contenues.

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